• Une histoire triste

     

    Interdit de pleurer !!!

    Ce que vous allez lire, va vous émouvoir...

     

     

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    « PAPA, COMBIEN TU M'AIMES ? »

     

    Le jour où notre fille est née, mon mari n'a pas ressenti le grand bonheur. Sa déception paraissait tellement énorme qu'elle transparaissait sur son visage, au point qu'il ne voulait même pas connaitre sa fille.

     

    - AH ! Je voulais un fils,

    Dieu ! se plaignait mon mari.

     

    Après quelques mois, il se mit à apprécier notre fille, s'étant laissé captiver par l'innocence de ses yeux fascinants mais aussi par le sourire charmant d'Ania. Il commença alors à l'aimer à la folie.

    Son visage, son sourire, mon mari disait que tout lui plaisait chez notre Ania.

     

    Dans une après midi où on étaient tous réunis en famille, mon mari était souriant et n'arrêtait pas de cajoler la petite. C'est alors qu'Ania demanda à son père :

     

    - Papa ?

    Quand j'aurais quinze ans,

    que vas-tu m'offrir comme cadeau ?

     

    - Mon amour, tu as à peine sept ans,

    tu ne crois pas qu'on a encore beaucoup de temps

    pour tes quinze ans ??

     

    - Mais papa !

    Tu dis toujours que le temps passe si vite...

     

    Ania avait à présent 14 ans,

    elle était le bonheur de la maison mais surtout elle occupait le cœur de son père.

     

    Un dimanche, alors qu'on étaient partis à la messe,

    Ania a failli tomber en glissant sur les marches de l'entrée mais son père l'a immédiatement rattrapée

    pour pas que cela se produise...

    C'est là que je l'ai vue perdre connaissance, dans les bras de son père.

     

    Son papa l'a immédiatement prise avec lui et l'a ramenée à l'hôpital...

    Elle y est resté 10 jours et, à sa sortie, les médecins nous ont annoncé que notre Ania avait une grave maladie au cœur et qu'elle risquait d'en mourir.

     

    Les jours ont passé, son papa a démissionné de son travail

    pour s'occuper d'Ania. Mais moi, sa maman, j'ai décidé de retourner travailler.

    Je ne voulais pas voir Ania souffrir...

     

    Un matin encore dans son lit, Ania demande à son papa :

     

    - Papa les médecins t'ont dit que j'allais mourir ?

     

    - Non mon amour...

    Tu ne vas pas mourir,

    Dieu est tellement grand qu'Il ne me laisserait pas perdre ce que j'ai aimé

    le plus dans ce monde...

     

    - Quand les gens meurent, est-ce qu'ils vont quelque part ?

    Est ce qu'on peut voir sa famille de là haut ?

    Est-qu'un jour on peut en revenir ?

     

    - Bon... la vérité c'est que personne n'en est encore revenu..

    Pourtant, si un jour je meurs, je te laisserais pas toute seule.

    Là où je serais, je trouverais un moyen de communiquer avec toi...

     

    Quand je suis rentrée du travail ce jour-là, nous avons à été informés par les médecins

    que notre fille avait besoin d'un nouveau cœur, sinon elle n'aurait plus que 20 jours à vivre...

     

    Un cœur ?

    Où j'allais trouver un cœur ? 

    Un cœur !!!

    Où ? Mon dieu...

     

    Ce mois était le mois d'anniversaire d'Ania, j'espérais trouver un donneur avant qu'elle ne meurt. Ça serait cruel si elle mourait le jour de ses quinze ans..

    C'est alors que le vendredi, alors que j'allais la voir à l'hôpital, que les médecins m'annoncèrent qu'ils avaient trouvé un donneur.

     

    Ania s'est faite opérer et tout s'est bien passé...

    Notre fille est restée quinze jours à l'hôpital, en observation pour voir si tout se passait bien

    et son père n'est jamais venue la voir.

     

    Les médecins on ensuite dit qu'elle pouvait repartir chez elle, que l'opération était un succès. Ania est arrivée chez nous dans la soirée et, la première chose qu'elle a demandé, c'était :

     

    - PAPA !!! Où es-tu ?

     

    J'ai ouvert la porte de la chambre en constatant qu'elle était revenue, et, les yeux mouillés par les larmes, je lui ai dis :

     

    - Prends cette lettre, c'est ton papa qui l'a laissée pour toi...

     

    Ania prit la lettre entre ses deux mains tremblantes, elle devinait déjà ce qu'il y avait d'écrit à l'intérieur. Malgré tout, elle l'ouvrit et lu :

     

    « Ania, ma chère fille :

    Quand tu liras cette lettre, tu auras sûrement quinze ans 

    et un cœur très fort qui bat dans ta poitrine, c'est la promesse

    que les médecins m'ont fait.

    Je suis désolé de ne pas être à tes cotés en ce moment,

    mais cela m'est malheureusement impossible...

     

    Quand j'ai su que tu allais mourir, j'ai décidé donner la réponse 

    à la question que tu m'as posée quand tu avais sept ans,

    J'ai décidé te donner le plus beau cadeau du monde,

    Je te donne comme cadeau ma vie entière, sans aucune conditions...

     

     

    FAIT CE QUE TU VEUX AVEC ....

    VIS LA VIE MA ANIA !!!

    JE T'AIME DE TOUT MON CŒUR... »

     

     

    Ania a pleuré toute la journée ainsi que la nuit suivante.

    Le lendemain, elle est partie au cimetière et s'est assise 

    sur la tombe de son papa.

    Elle a tellement pleuré que sa vision perturbée lui fit entrevoir une silhouette,

    pendant une fraction de secondes, avant de disparaître...

     

    Ania murmura :

     

    - Papa... Maintenant,

    je peux comprendre combien tu m'aimais.. 

    Moi aussi, je t'aimais, et même si je te l'ai pas dit souvent.

    Je te demande pardon d'avoir gardé le silence tellement de fois alors que j'aurais pu te dire ces mots... 

    Je comprends maintenant l'importance de le dire :

    JE T'AIME !

     

     

     

     

    Si toi aussi, cette histoire t'a ému(e), je te confirme que tu es un humain,

    avec un cœur et des sentiments.

    N'hésite pas à remixer cet article si tu as été touché par l'histoire d'Ania. 


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